Des consommateurs russes entendent mener des poursuites contre plusieurs entreprises qui ont cessé leurs activités en Russie. H&M, Volkswagen, Toyota et d’autres groupes occidentaux dont les noms n’ont pas été divulgués, sont concernés par ces actions.

Des poursuites pour dommages et intérêts ont notamment été initiées contre H&M. Selon l’avocat des plaignants, les consommateurs auraient subi des dommages « émotionnels » et vécu la fermeture des boutiques (et la possibilité d’acheter en ligne) comme une forme de discrimination à l’encontre de la population russe. Un tribunal basé en Extrême-Orient prévoit d’ouvrir une audience pour traiter cette affaire le 29 juin prochain.

Les constructeurs automobiles (Volkswagen, Mercedes et Toyota, notamment) sont également dans le viseur des consommateurs russes. Réunis au sein du groupement « l’Initiative des Consommateurs Unis », ils entendent poursuivre certains constructeurs qui auraient « illégalement cessé de livrer des voitures, des pièces de rechange et des composants », ce qu’ils considèrent comme une violation de leurs droits.

Comment interpréter ces initiatives ? Les réseaux sociaux russes semblent très amusés par ces demandes jugées incongrues. Pour autant, l’avocat qui attaque H&M réclame l’équivalent de 12 000 $ pour le préjudice « émotionnel » causé.  Les entreprises qui ambitionnent de se réinstaller en Russie après la guerre devraient rester attentives à ce nouveau risque réputationnel.

Crédit photo : Photo by Achraf Nekker on Unsplash

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